L’Écrin de Sel, une famille de paludiers depuis 5 générations.

La récolte du sel

La récolte du sel:

 

La fleur de sel

La récolte du sel se fait principalement en fin de journée.

La fine pellicule de fleur se forme au fil de l’après-midi.

C’ est pourquoi elle se récolte le soir avant la prise du gros sel à l’aide d’une lousse à fleur (plaque perforée, sorte d’écumoire au bout d’un manche de 3,5 mètres).

La cueillette de la fleur de sel est plus aléatoire, en effet il faut de bonne condition météorologique pour qu’elle se forme : temps sec, juste ce qu’il faut de vent.
On « affleure » l’eau, cela consiste à glisser la lousse délicatement sous la fleur sans toucher le fond de l’œillet (entre 1 et 1,5cm d’épaisseur d’eau).

On appelle cela « cueillir la fleur ».

La « Dunaliella salina »

La fleur de sel peut avoir une teinte rosée certains soirs, ce qui est dû à une algue microscopique « la Dunaliella salina ». C’est cette même algue qui donne la magnifique couleur aux flamants roses.

Le gros sel

Le gros sel se récolte le soir après la cueillette de la fleur de sel ou bien le matin.

A chaque prise de sel il va faire entrer de l’eau de l’aderne dans l’œillet par le délivre.

Ainsi le paludier rajoute la quantité d’ eau équivalent à l’évaporation de la veille. L’ardoise est ensuite soigneusement replacée pour éviter toute fuite qui empêcherait la cristallisation.

Ce geste s’appelle « dourer les œillets ».

C’est avec son « las » que le paludier tourne autour de l’ œillet et crée des vagues. C’est celles-ci qui vont faire rouler les grains de sel sur l’argile jusqu’ au centre de l’ oeillet.

Une fois le tour de l’œillet effectué le paludier tire le sel qui se trouve au milieu de l’œillet vers la plateforme appelée « ladure »

La troisième opération consiste à « hâler » le sel sur la ladure. Il remonte le sel hors de l’eau et le laisse s’égoutter une demi-journée.

En moyenne on récolte environ 50 kg de gros sel/jour et par oeillet.

Le sel se roule ensuite à la brouette (d’une contenance d’environ 100kg) sur le « trémet » pour former le mulon.

Autrefois le sel était porté sur la tête à la gêde ou avec une « joug ». C’est l’apparition de la roue gonflée avec chambre à air dans les années 1945-50 qui révolutionna le marais et qui facilita le portage du sel.

Enfin quand la saison se termine. Le mulon de sel est roulé avec des tracteurs pour être stocké sous bâche ou dans des hangars à sel.

La récolte de sel se traduit par  30 prises de sel par an en moyenne.

 

Un environnement

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